/.../ Un menu italien ou japonais est une valeur sûre. Le choix des alcools ne doit pas décevoir l’Indien résidant à Londres et de passage dans le pays. Et le dee-jay passera éventuellement, au milieu d’un set de musique house, quelques tubes bollywoodiens remixés. Quant aux fameux "Dance Bars" de la ville, où se produisaient des strip-teaseuses, les dirigeants réactionnaires qui tiennent Bombay depuis longtemps les ont fait quasiment tous fermer. Les fêtards de Bombay sont finalement les mêmes que ceux de Moscou ou de Shanghai : globalisés. Leur rêve : vivre à l’occidentale. « West is Best ! ». Sortir à Bombay est un loisir largement réservé aux riches. Où c’est à qui dépensera le plus ostensiblement, et qui cotôiera le plus de "pipoles". Où l’on reste entre gens de la bonne société. Avec l’espoir de figurer dans la rubrique "Glam and Glory" du Bombay Times. En résumé : « Linger over your drink as you watch the prettiest people from Mumbai’s prettiest suburb tell each other how pretty they all are » (Lu dans : Time Out Mumbai).
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