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Phallocracia à Sète

Mon travail sur le harcèlement sexuel et la culture du viol en Egypte, réalisé au Caire, un travail basé en partie sur des collages numériques, est exposé au festival de photographie Images Singulières. Dans un beau grand hall, dans une section dédiée à l’Egypte, où l’on retrouve aussi notamment Denis Dailleux. Un grand merci à Frédérique Founès de mon agence Signatures et à Gilles Favier, directeur du festival.

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Phallocracia

2014 - Egypte
Mais que faisais-tu dans la rue ?!
Lors de la révolution de 2011 en Egypte, les femmes ont été en première ligne, à l'égal des hommes. Il a régné alors une atmosphère unique, une magie propre aux révolutions qui aplanissent un temps les différences dans la lutte pour une grande cause commune. L'euphorie fût de courte durée, car très vite une violence ciblée a refait surface. Maintenir l’ordre patriarcal traditionnel, à défaut du reste. La scène filmée de "la fille au soutien-gorge bleu", tabassée par la police le 17 décembre 2011, fût un marqueur médiatique de ce désenchantement. L’escalade des viols collectifs lors de manifestations, principalement en 2012 et 2013, a choqué le monde entier. Les mots 'terrorisme sexuel' ont alors remplacé ceux du harcèlement sexuel. Aujourd’hui cette vague est retombée mais le quotidien des femmes continue d’être ruiné par un cocktail nauséabond de pulsions mâles et d'un régime culturel patriarcal extrême. /.../

Caire & Déliquescence

2012-2014 - Le Caire, Egypte
Eloigné du coeur de la révolution autour de la Place Tahrir, j'ai arpenté cette si vieille cité. Depuis des décennies, l’Égypte accuse une formidable stagnation. J'ai édité cette petite métaphore visuelle en parcourant mes archives. Comme si la majorité réclamait un tranquille status quo, et rien d'autre. Déambuler dans les rues du Caire, c'est être confronté en permanence à un degré de décrépitude extrême et d'un temps figé. Une vision métaphorique de cette ville est retranscrite dans l'idée du très beau graffiti de l'homme-chat peint par Ganzeer sur un mur près de la Place Tahrir : une représentation anthropomorphique du peuple égyptien tel une créature futée mais déchue de sa gloire passée, face à une crise d'identité criante.
C'est une période de transition, Moubarak n'est plus, remplacé par Al Sissi, duquel il ne faut sans doute pas espérer beaucoup ; le régime militaire qu'il a sous ses ordres doit avoir des idées pour la société aussi poussiéreuses et décaties que la ville du Caire l'est.

Colères – Printemps arabes

2011-2012

Les peuples arabes à bout. Icônes révolutionnaires réalisées par un procédé de collage numérique.

Ce projet a bénéficié du Fonds de soutien à la photographie documentaire contemporaine du CNAP, Ministère de la Culture (France). A été nominé aux Sony World Photography Awards 2012 en catégorie Portrait Fine Art. A été exposé au festival international de photojournalisme de Visa Pour l'Image en 2012, à l'Iremmo en 2013, à Marseille puis Dunkerque dans l'exposition collective 'Printemps Arabes' en 2012 et 2013, montée par Alain Mingam.

Printemps arabe

2011 - Afrique du Nord, Moyen-Orient

Révolutions arabes de 2011. En Tunisie, en Libye, en Syrie et au Maroc. Mon travail sur l'Egypte, où je n'ai pas pu me rendre lors de l'explosion de la révolution fin janvier 2011, se retrouve à travers les portraits-collages dans 'Colères - Printemps Arabe'.
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